Mesdames, mesdemoiselles, messieurs…

La VIIe Université d’hiver de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X aura lieu du 6 au 8 février 2026 (accueil à partir de 18h00) à l’école Saint-Michel, domaine de la Martinerie (36130, Montierchaume). Retenez les dates dès maintenant !

Connaissez-vous le Forum économique mondial ? Cette instance, qui réunit tous les ans l’élite politique et économique de cette planète, a pour objectif affiché « d’améliorer l’état du monde ». 3000 personnes décident ainsi de ce qui est bon pour les 8 milliards d’autres qui peuplent la Terre, et se mettent à jour chaque année sur cette même question. Peut-être avez-vous entendu parler de cette phrase, issue de l’édition 2016 : « Vous ne posséderez rien, et vous serez heureux ». Ce qui semble curieux, venant de la part de personnes qui possèdent au bas mot les trois-quarts des richesses de la planète. Que leur est-il donc arrivé ? Ont-ils découvert que l’argent ne fait pas le bonheur ? Ou mieux, ont-ils découvert l’Évangile, et sont tombés sur cette phrase de Notre-Seigneur : « Bienheureux les pauvres » ? (Mt 5, 3) Sommes-nous contre toute attente à l’aube d’une nouvelle ère de chrétienté ?

Avant toute conclusion hâtive, attendons tout de même que George Soros et Bill Gates nous annoncent eux-mêmes leur entrée chez les franciscains. En attendant, revenons sur cette question qui décidément agite frénétiquement tous les êtres humains de tous les temps : « Qu’est-ce qu’être heureux ? Qu’est-ce que le bonheur ? » A vrai dire nous sommes très chanceux, car notre époque est celle qui propose le plus de réponses à cette question. Entre la possession de richesses matérielles, le vécu d’expériences pseudo-spirituelles sauce yoga, l’ascétisme tibétain, les accords toltèques, le rêve transhumaniste, la morning routine de Géraldine sur Tiktok, etc, etc, nous n’avons jamais eu autant de théories et de théoriciens du bonheur, tous très accessibles, grâce notamment à Internet et aux réseaux sociaux. N’importe qui, aujourd’hui, peut se faire un nom sur le marché du bonheur, et livrer son enseignement à la multitude de disciples qui n’aura pas trouvé son… bonheur ailleurs.

Mais n’est-ce pas paradoxal d’assister à une telle débauche d’efforts pour nous persuader que ça y est, la réponse a été trouvée, de mille manières différentes, et que dans le même temps, il n’y a jamais eu aussi peu de personnes qui se disent heureuses, et ne cherchent même plus à faire semblant de l’être ? Qu’il n’y a jamais eu autant de dépressifs et de suicidés, propulsant la question de la santé mentale comme le grand phénomène à la mode ?

Et pourtant la publicité continue à nous promettre monts et merveilles, les experts en psychologie et développement personnel pullulent, les applications pour trouver l’amour sortent tous les jours, les émissions de divertissement saturent les médias, les réseaux sociaux vous bombardent d’images de « vies parfaites », les gourous vous promettent le succès en trois leçons, et la société vous pousse à l’épanouissement personnel jusqu’à l’overdose.  Il y a aujourd’hui de quoi être heureux à en crever.

Il y a en réalité une véritable injonction à être heureux. Une pression monstre. Et le bonheur, souvent, n’apparaît plus que comme un mirage, une course sans fin où l’on s’échine à cocher des cases. N’y a-t-il donc pas quelque chose de plus solide, de plus profond, à dénicher ? Êtes-vous vraiment heureux, ou juste épuisé d’essayer de l’être ? Le vrai bonheur est-il une réalité à notre portée, ou un mythe entretenu par la publicité ? Même les catholiques, souvent, ne semblent pas heureux. Ils se soutiennent par la promesse d’une félicité future, mais entre les découragés, les éprouvés, et les fragiles que nous sommes tous, la plupart recherchent comme les autres les consolations terrestres, pour « croquer » un peu de bonheur ici-bas. Dans quelle mesure ont-ils tort… ou raison ?

Cette année, notre Université d’Hiver bousculera le cadre imposé, et nous plongera au cœur de l’essentiel : la définition du vrai bonheur, et des moyens à notre disposition pour l’obtenir. Laissez de côté la tristesse hivernale, et venez (re)découvrir des réponses solides, éclairées par la lumière de l’Évangile, pour vous et pour le prochain que Dieu a placé auprès de vous, afin de partager les clés d’une joie qui ne s’éteint pas. Nous aurons le plaisir de vous accueillir du 6 au 8 février 2026, à l’école Saint-Michel de Châteauroux, où nous vous attendons nombreux !

Il est des combats qui appartiennent aux héros du passé, et que nous aimons parfois nous rappeler. Poitiers, Orléans, Lépante, Vienne, la Vendée… Autant de témoins du courage héroïque de nos ancêtres.

Il est d’autres combats, plus récents, de résistance aux dérives du monde moderne. Le pontificat de saint Pie X, l’œuvre de la Cité catholique, le combat de la Tradition, ou encore de l’école libre… Autant de témoins de la fidélité vigoureuse de nos aînés.

Et puis il est d’autres combats. Les nôtres. Ceux d’une génération marquée par la destruction de la famille, du mariage, de la filiation, et jusqu’à la destruction de l’identité individuelle. Des combats difficiles, comme ceux de nos aînés, comme ceux de nos ancêtres. Des combats exigeants, de cette exigence qui caractérise les nobles causes. Des combats parfois terrifiants, à la mesure de la haine mortelle que nous voue l’ennemi. Ces combats, par nature incertains, seuls des aventuriers accepteront de les mener. Plus le temps passe, plus la défaite semble acquise. Plus le nombre de nos forces diminue. Plus la résignation nous gagne. Et pourtant… à chaque époque, chaque combat mené par nos aînés présentait les mêmes obstacles, les mêmes menaces. Il a suffi d’un petit nombre de meneurs et de la hardiesse de leurs amis pour gagner les victoires, limiter les défaites, et toujours, toujours, préserver et transmettre le trésor de leur Foi, ce qui constitue la plus grande des victoires.

La question, aujourd’hui, n’est pas de savoir si le combat sera gagné, mais s’il y aura des aventuriers pour le mener. Les défis de notre temps ne sont que les nouvelles vagues d’un combat plus large, mais ce sont celles auxquelles nous devons faire face aujourd’hui. Là où nous sommes. Avec le petit territoire à protéger qui est le nôtre. Avec notre entourage à réveiller, à convertir, ou du moins à éclairer.

Les Universités de la FSSPX ne sont pas le lieu du combat. Elles sont une étape de préparation, de formation, de fortification. Elles sont une base arrière, forte de ses formateurs, de l’unité de ses participants, et bien sûr de ses temps de prière. Elles sont une poignée de jours, courts, stimulants, énergisants, où voudront bien se retrouver les aventuriers en quête de force et de sens.

Vous êtes le bienvenu. Nous vous attendons, et nous vous accueillerons avec joie. Votre présence sera intellectuellement enrichissante pour vous et pour nous. N’hésitez pas à réserver votre séjour : la date approche !

Cher ami, à très bientôt !

L’équipe organisatrice, à votre service

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Nous avons conscience d’être aujourd’hui les détenteurs du plus bel héritage qui soit : le testament de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

« Recevoir pour transmettre », tel est le but des Universités de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Il s’agit pour les participants de s’armer doctrinalement et spirituellement, dans une ambiance conviviale, pour ensuite devenir apôtres dans leur milieu.